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A propos du burnout
Employé pour la première fois en 1969, le terme de « burnout » est officiellement posé en syndrome de stress professionnel au cours de la décennie suivante par la psychologue américaine Christina Maslach.
Le burnout consiste en un processus négatif basé sur l’épuisement émotionnel. Cet état dépressif dû au stress entraîne à sa suite une dépersonnalisation qui se traduit par des attitudes distantes et négatives aux autres, et notamment aux bénéficiaires de l’entreprise. A ce stade, le burnout amène une perte de sens et ce que la psychologue appelle réduction de l’accomplissement personnel (concrètement : démotivation et perte de confiance en soi). Les conséquences directes en sont la fragilisation mentale et la détérioration de la performance.
Le burnout, conçu à l’origine comme une maladie propre aux métiers aidants (travailleurs sociaux, personnel médical, enseignants), est aujourd’hui reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme l’un des risques psycho-sociaux majeurs pour l’ensemble du monde professionnel.
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Toutes les études le prouvent : le monde de l’entreprise est en mutation. Dès lors, repousser l’âge de la retraite ne peut être sérieusement envisagé sans réfléchir en même temps à l’adaptation des seniors (55/64 ans) à cette mutation. Les nouveaux modes de travail, les nouvelles technologies nécessitent en effet de nouvelles compétences et supposent de la formation continue pour les acquérir.
La question (bouillante) de la réforme des retraites passe donc en partie par la question de la formation des seniors, que nous nous proposons d’aborder ici.
Lire la suite : La formation des seniors : un chantier urgent
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Qu’est-ce qu’un « kahoot ! » ?
Un kahoot ! est un quizz interactif. Cet outil, qui existe depuis 2013, s’est imposé largement dans le monde de l’entreprise ces deux dernières années.
Le questionnaire se présente sous la forme d’une sorte de tableau blanc interactif (TBI) où chaque participant peut inscrire ses réponses. En fonction de la qualité et de la rapidité des réponses, les scores des différents participants sont progressivement incrémentés tout au long du quizz.
Le but est de créer une émulation parmi les apprenants. Cette compétition ludique, imaginée à l’origine par un universitaire norvégien (en mettant à profit les smartphones de ses étudiants), se présente aujourd’hui sous la forme d’une plateforme web qui pèse plus de 1,5 milliards de dollars ! Une plateforme web qui ressemble dans son principe à la plateforme zoom puisque son utilisation est gratuite et que le « maître de jeu », comme le responsable de réunion, invite les participants à l’événement qu’il a créé en leur transmettant un code de connexion.
La raison d’un tel succès ? L’impact mesuré par de nombreuses études sur les degrés élevés de motivation et d’attention des apprenants. Une réponse émotionnelle due à la combinaison idéale de la compétition et du jeu.
La compétition, comme le prouvent les neurosciences, favorise en effet l’apprentissage, le développement de nouvelles compétences et la confiance en soi, tandis que le jeu confère d’emblée à l’expérience un caractère agréable. Le jeu mobilise d’ailleurs cinq gestes mentaux essentiels : l’attention, la compréhension, la mémorisation, la réflexion et l’imagination. Du pain béni pour le transfert de connaissances et de compétences !
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Tous les observateurs s’accordent à dire que le monde professionnel est en grande mutation et que la pandémie a marqué un tournant brutal sinon un tremblement de terre. Mais il faut avoir conscience que le monde de formation, qui y est accolé, subit également les secousses.
En 2023, les organismes de formation vont ainsi avoir à relever encore de nombreux défis. Même si le parti en place depuis 2017 a choisi de miser sur la formation professionnelle, au risque de grever encore la dette, il n’en a pas moins fragilisé la position d’un certain nombre d’organismes de formation en multipliant les lois et les réformes et en favorisant la révolution numérique.
Lire la suite : Quel horizon pour la formation professionnelle ?
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Le Protocole Individuel de Formation (PIF) est une espèce de convention de formation entre le participant, d’une part, et le formateur et l’OF, d’autre part. Comme la convention, il s’agit d’un contrat préalable recommandé mais non obligatoire qui inclut un certain nombre d’informations pratiques (durée, coordonnées, etc.) et d’informations pédagogiques (objectif, programme, modalités d’évaluation).
Contrairement à la convention de formation, le PIF n’inclut cependant pas de tarifs. Il s’agit plutôt pour l’OF qui choisit de le mettre en place de désamorcer de potentielles réclamations d’apprenants quant aux méthodes pédagogiques employées, à la quantité de travail à fournir ou à la difficulté de l’évaluation finale.