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Vous avez sûrement entendu parler de l’exonération de TVA qui vous permet de vendre vos prestations de formation 20% moins chères, mais en bénéficiez-vous déjà ? Et, si non, savez-vous comment procéder ?
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A quoi bon la veille ?
La veille métier, c’est la formation continue du formateur. C’est le moyen de rester dans un processus d’amélioration constante en intégrant aussi bien les nouvelles directives de l’Etat que les innovations pédagogiques et les mutations du secteur.
Imagine-t-on un médecin qui ne suivrait pas les nouvelles découvertes médicales et continuerait après 40 ans d’exercice de pratiquer la médecine telle que ses profs et maîtres de stage la lui ont enseignée un demi-siècle plus tôt ? Un tel médecin constituerait évidemment un danger public, à fuir absolument !
Il se trouve que la formation professionnelle, comme la médecine, est une donnée dynamique, en perpétuel mouvement. L’extrême mobilité du monde professionnel (47% des emplois actuels présenteraient un risque d'obsolescence d'ici trois ans !) impose à la formation une énorme réactivité. Nous sommes en effet en première ligne de toutes les stratégies d’adaptation et de reconversion et avons pour cette raison un devoir d’actualisation permanente. Il en va d'ailleurs de notre crédibilité.
Concrètement, il s’agit d’anticiper les évolutions en saisissant en temps réel les nouvelles tendances grâce à une surveillance active de l’actualité pédago-technologique (nouveaux modes d’apprentissage), sectorielle et réglementaire de la formation.
Pour ceux qui douteraient encore, à la lecture de ces quelques lignes, de l’opportunité d’optimiser l’expérience de leurs bénéficiaires en leur proposant au jour le jour un contenu actualisé, il est bon d’ajouter que la certification Qualiopi, entrée en vigueur au 1er janvier, impose aux OF une veille. Le critère 6 (l’inscription et l’investissement du prestataire dans son environnement professionnel) précise ainsi, à travers 3 indicateurs différents (23, 24 et 25), l’obligation de suivre les évolutions et de les intégrer. La veille est donc bien une surveillance active puisqu’il faut, pour conserver sa certification, prouver non seulement que l’on se documente, mais aussi que l’on tire les enseignements de ces lectures régulières. Veiller, ce n’est pas lire pour lire.
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La formation continue face à ses responsabilités
Seuls 35% des personnes en situation de handicap (PSH) exercent actuellement un emploi par la faute de l’inadaptation des structures, des matériels et des professionnels aux besoins spécifiques du public handicapé.
Cette inadaptation globale de l’accompagnement concerne également le monde de la formation. Un constat d’autant plus grave que 27% seulement des PSH obtiennent le baccalauréat et que la formation continue constitue donc pour la majorité d’entre eux la voie privilégiée d’accès aux compétences.
Il serait donc grand temps pour les OF, mais aussi pour les professionnels de l’orientation et des ressources humaines, de se relever les manches.
Dans un premier temps, c’est en effet aux valides de développer de nouvelles compétences d’empathie, d’adaptation et de maîtrise des problématiques liées au sujet du handicap afin de faciliter l’inclusion des 12 millions de Français souffrant d’un ou plusieurs handicaps.
Dans le domaine de l’orientation, les nouveaux conseillers Cap emploi doivent ainsi les aider à définir un projet et trouver les formations adéquates. Les entreprises de plus de 250 salariés doivent pour leur part favoriser leur embauche et mettre à leur disposition un référent handicap à leur écoute.
Mais, entre les deux, c’est bien au monde de la formation professionnelle de permettre aux PSH de pouvoir révéler leur potentiel. La formation constituant le trait d’union entre l’orientation et l’emploi, elle est en effet LA clé pour déverrouiller la situation du handicap. Du reste, nos législateurs en ont si bien conscience que 11 des 32 indicateurs du référentiel Qualiopi sont applicables à ce public spécifique en vue de son intégration et de sa valorisation en entreprise.
Lire la suite : Certification Qualiopi et prise en compte du handicap
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Le passeport de compétences
Le passeport d'orientation, de formation et de compétences, initialement prévu pour 2022, sera théoriquement déployé au cours du premier semestre 2023 par la Caisse des Dépôts et Consignations. Comme le passeport prévention, mis en place cet automne pour recenser toutes les attestations relatives à la santé et à la sécurité au travail, ce nouveau passeport, via un document numérique sécurisé, aura pour but de permettre une traçabilité rigoureuse des actions réalisées.
Il sera adossé à la plateforme MonCompteFormation. Accessible dès 15 ans, le nouveau passeport ne sera disponible que pour les titulaires d'un compte formation.
Selon Marion-Anne Macé, directrice-adjointe de la formation à la Caisse des Dépôts, ce passeport compétences, entièrement gratuit, permettra de générer un CV "à valeur probante" utile aussi bien vis-à-vis d'un employeur potentiel que dans le cadre du conseil en évolution professionnelle (CEP).
Il sera alimenté à la fois par les acquis l'expérience (renseignés par l'employeur au travers de la déclaration sociale nominative), les diplômes obtenus en formation initiale (Bac, etc.) et les certifications obtenues en formation professionnelle.
Lire la suite : Un passeport pour voyager dans le monde professionnel
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C’est quoi ?
Le NDA, c’est le numéro unique d’enregistrement de votre nouvelle activité professionnelle de formateur, qui figurera demain sur vos conventions, vos contrats, vos factures.
En gros, le NDA, pour un formateur, c’est comme la déclaration en mairie pour un bar. Si on n’effectue pas cette démarche, on n’a pas le droit d’ouvrir. Mais, de même que la déclaration en mairie ne remplace pas la licence IV, de même le numéro d’activité ne remplace pas la certification Qualiopi. Sans licence IV, un bar peut ouvrir et vendre de la limonade, mais les buveurs d’alcool iront voir ailleurs. Sans certification Qualiopi, un formateur pourra exercer son métier, mais ses actions de formation ne seront jamais prises en charge et les fonds publics (CPF, OPCO, Pôle emploi, etc.) iront aux concurrents…
Le NDA consiste ainsi, pour l’aspirant formateur, en une simple reconnaissance de son statut et il n’équivaut pas à un agrément de l’État. C’est donc un point de départ et non une finalité. Point de départ indispensable, toutefois, qu'il s'agisse d'une activité principale ou accessoire, puisque la non-déclaration d’activité constitue un délit.